Towards a framework for investigating Language-in-education policies in second-language medium of instruction contexts
2014 (English)In: Island Studies, ISSN 1694-2582, Vol. 1, no 1, p. 68-77Article in journal (Refereed) Published
Abstract [en]
Many studies have shown that Second Language (L2) Medium of Instruction (MoI) policies in Africa are linked to educational inequity, substandard teaching practice, low literacy skills and poor overall academic performance. In the light of this background, this paper proposes a framework for making more thorough enquiries into questions related to L2 as MoI, L2 writing and academic success. The framework uses the Seychelles, a small island nation in the Indian Ocean, as its point of departure. Here the L1, Seychelles Creole, is used as MoI during the first two years of education and is then abruptly replaced by English – a practice model typical in the region. Given that primary six and secondary five national exams indicate that many learners have limited literacy skills in English, it is reasonable to postulate that current policies may contribute to educational inequity, especially given that the present-day system relies heavily on written examinations.
Taking its vantage point from a Social Practice (Street, 1984) model of literacy (Purcell-Gates, Perry & Briseño, 2011), the proposed framework approaches the “problem” from several perspectives such as curriculum questions related to L2 and L1 literacy and how/whether these live up to practical student needs; the learner perspective and how external factors may affect learners’ prerequisites to acquire adequate L2 literacy skills; teaching aspects that may affect learning; the role of L1 literacy in L2 literacy development, and sociolinguistic factors such as the status of the languages in question in society. An eclectic approach is proposed in order to shed more light on the effects of L2 MoI in the Seychelles, with the ultimate aim to provide a more informed foundation for future educational policy making. The proposed framework is highly relevant for all post-colonial contexts where L2s are used as MoIs.
Abstract [fr]
De nombreuses études ont démontré que l’utilisation d’une langue seconde (L2) en tant que médium d’enseignement en Afrique conduit à des situations d’iniquité éducative, à des pratiques d’enseignement inférieures, à un faible taux d’alphabétisation, et à des performances académiques marginales. Dans un tel contexte, la présente communication formule une proposition en vue de l’établissement d’un cadre pour l’examen en profondeur des questions liées à l’utilisation de la langue seconde en tant que médium d’enseignement, à l’écriture dans une langue seconde, et au succès académique. Le cadre utilise les Seychelles, petit Etat insulaire de l’océan Indien, comme point de départ. Aux Seychelles, la langue première (L1) – le kreol seselwa – est utilisée comme médium d’enseignement pendant les deux premières années de scolarité, avant de céder la place à l’anglais de façon abrupte – un modèle de pratique courant dans la région. Etant donné que les examens nationaux au niveau de la sixième année du primaire et de la cinquième année du secondaire laissent transparaitre des compétences limitées en lecture-écriture en anglais, on peut en déduire que les politiques linguistiques actuelles peuvent contribuer à une situation d’iniquité éducative, compte tenu du fait que le système en place dépend fortement des examens écrits. Inspiré d’un modèle d’alphabétisation (Purcell-Gates, Perry & Briseño, 2011) de Pratique Sociale (Street, 1984), le cadre proposé s’attaque à la « problématique » de plusieurs angles, par exemple en considérant les aspects du curriculum qui concernent la lecture et l’écriture en langues première et seconde et en interrogeant comment/ si celles-ci répondent aux besoins des apprenants ; la perspective de l’apprenant et la façon dont les facteurs externes peuvent affecter les prérequis des apprenants en vue de l’acquisition de compétences adéquates pour la lecture et l’écriture en langue seconde ; les éléments de l’enseignement susceptibles d’affecter l’apprentissage ; le rôle de l’alphabétisation en L1 pour le développement de l’alphabétisation en L2 ; ainsi que les facteurs sociolinguistiques et le statut social des langues en question. Une approche éclectique est proposée afi n de mettre davantage en lumière les effets de la L2 en tant que médium d’enseignement aux Seychelles, avec le but ultime de construire une fondation plus solide pour l’établissement des politiques éducatives à venir. Le cadre proposé est hautement approprié pour des contextes où des L2 sont utilisé
Place, publisher, year, edition, pages
Seychelles: University of Seychelles , 2014. Vol. 1, no 1, p. 68-77
National Category
Specific Languages Educational Sciences
Identifiers
URN: urn:nbn:se:umu:diva-102105OAI: oai:DiVA.org:umu-102105DiVA, id: diva2:806851
2015-04-222015-04-222021-05-25Bibliographically approved